Le 21 janvier dernier, un défilé un peu spécial s’est tenu au Palais des Nations à Genève. Stylistes et grands couturiers ont présenté leurs créations dans le cadre de l’année de la biodiversité. Celles-ci étaient donc respectueuses de l’environnement pour montrer que oui, la mode peut être écolo !
L’association Green2greener, qui organisait le défilé, a fourni à une cinquantaine de couturiers des tissus élaborés à partir de soja, de bambou, de chanvre, de soie ou de coton biologique, de l’alpaca ou encore de fibres d’ananas. L’idée: lancer un appel contre l’épuisement rapide de la biodiversité mondiale, car le tannage des cuirs, les procédés de lavage de la laine, le blanchissage et la teinture de tissus, très polluants, menacent la biodiversité et « consomment de grandes quantités d’énergie », selon la Cnuced.
Ainsi, la plupart des créations du défilé ont été teintes avec des végétaux et à la main.
De plus, la Cnuced finance un programme qui vise à encourager les pays les plus démunis à utiliser des techniques moins polluantes et moins agressives pour la faune sauvage. Par exemple, en Bolivie, des peaux du jacaré, un crocodile, sont vendues selon un système de contrôle qui évite la disparition de l’espèce et permet sa survie.
Aujourd’hui, tout le monde sait que la culture du coton (notamment) est très polluante, et on attend tous des alternatives réalistes. Mais vous, que faites-vous en attendant ? Essayez-vous d’acheter des tissus ou des vêtements en tissu bio ?